Rattraper l’Afrique du Sud dans trois ans, se hisser parmi les vingt économies les plus développées d’ici 2020. La feuille de route du Nigeria reste à la portée de son potentiel. A condition d’endormir les vieux démons.
Avec ses 134 millions d’habitants, 200 groupes ethniques et 500 langues parlées, le Nigeria est le pays le plus peuplé d’Afrique. Sixième producteur d’or noir au monde, deuxième économie du continent avec un PIB de 200 milliards de dollars qui devrait, selon les prévisions, dépasser celui de l’Afrique du Sud dans trois ans. La marge de progression est importante, le PIB par habitant n’excédant pas 924 dollars par habitant en 2007.
Vision 2020
Actuellement, tous les programmes économiques sont déclinés autour de la vision 2020, censée hisser le pays parmi les vingt premières économies du monde. La stabilité retrouvée, avec, pour la première fois, une transition démocratique à la régulière, conjuguée à un cours de baril élevé, autorise toutes les projections.
Sixième producteur d’or noir au monde, deuxième économie du continent avec un PIB de 200 milliards de dollars qui devrait, selon les prévisions, dépasser celui de l’Afrique du Sud dans trois ans.
Jamais cette ancienne colonie britannique, indépendante depuis 1960, n’a été autant courtisée par les investisseurs étrangers, au grand profit des 260 compagnies cotées à la Bourse de Lagos. Véritable vitrine du pays, la Nigerian Stock Exchange cumulait une capitalisation boursière de 103 milliards de dollars à la fin de 2008, avec une forte attractivité liée à une réglementation souple. Aucune restriction n’est appliquée sur les capitaux étrangers investissant en bourse.
Le fédéralisme à la Nigériane
Depuis le retour du pouvoir aux civils en 1999, Olusegun Obasanjo, premier président élu de cette nouvelle ère, a bouclé deux mandats (1999-2003 et 2003-2007) avant de céder le fauteuil à feu Umaru Musa Yar’Adua dans un scrutin serré et contesté par l’opposition. Mais trois ans après, il est clair que ni feu Yar’Adua ni son remplaçant Goodluck Jonathan est aussi loin d’un Medvedev que l’est Obasanjo d’un Poutine. Il ne s’agit pas d’un scénario à la russe, claironnent les observateurs qui ne manquent pas de souffle pour faire l’éloge du fédéralisme à la Nigériane. En effet, ce pays est réparti en 36 Etats et 744 gouvernements locaux. La capitale de l’Etat fédérale est, depuis 1991, transférée à Abuja, alors que Lagos reste le poumon économique du pays. Si tous les espoirs sont permis face aux potentialités énormes du Nigeria, il n’en demeure pas moins que l’envolée économique reste liée à la paix civile, menacée par des conflits religieux et par les violences dans le delta du Niger.
Pétrole et gaz
Membre de l’OPEP depuis 1971, le Nigeria est en perpétuelle réforme depuis les années 80. Le processus s’est accéléré durant le second mandat du président Obasanjo, qui a libéralisé l’import, le taux de change de la monnaie locale (naira), réformé la fiscalité et le secteur bancaire et introduit une nouvelle loi sur les fonds de pension. Ces assouplissements n’ont pas touché la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), encore moins la Nigerian Liquefied Natural Gas Company (NLNGC), restées deux bras armés de l’Etat dans les secteurs du pétrole et du gaz.
Avec ses 134 millions d’habitants, 200 groupes ethniques et 500 langues parlées, le Nigeria est le pays le plus peuplé d’Afrique. Sixième producteur d’or noir au monde, deuxième économie du continent avec un PIB de 200 milliards de dollars qui devrait, selon les prévisions, dépasser celui de l’Afrique du Sud dans trois ans. La marge de progression est importante, le PIB par habitant n’excédant pas 924 dollars par habitant en 2007.
Vision 2020
Actuellement, tous les programmes économiques sont déclinés autour de la vision 2020, censée hisser le pays parmi les vingt premières économies du monde. La stabilité retrouvée, avec, pour la première fois, une transition démocratique à la régulière, conjuguée à un cours de baril élevé, autorise toutes les projections.
Sixième producteur d’or noir au monde, deuxième économie du continent avec un PIB de 200 milliards de dollars qui devrait, selon les prévisions, dépasser celui de l’Afrique du Sud dans trois ans.
Jamais cette ancienne colonie britannique, indépendante depuis 1960, n’a été autant courtisée par les investisseurs étrangers, au grand profit des 260 compagnies cotées à la Bourse de Lagos. Véritable vitrine du pays, la Nigerian Stock Exchange cumulait une capitalisation boursière de 103 milliards de dollars à la fin de 2008, avec une forte attractivité liée à une réglementation souple. Aucune restriction n’est appliquée sur les capitaux étrangers investissant en bourse.
Le fédéralisme à la Nigériane
Depuis le retour du pouvoir aux civils en 1999, Olusegun Obasanjo, premier président élu de cette nouvelle ère, a bouclé deux mandats (1999-2003 et 2003-2007) avant de céder le fauteuil à feu Umaru Musa Yar’Adua dans un scrutin serré et contesté par l’opposition. Mais trois ans après, il est clair que ni feu Yar’Adua ni son remplaçant Goodluck Jonathan est aussi loin d’un Medvedev que l’est Obasanjo d’un Poutine. Il ne s’agit pas d’un scénario à la russe, claironnent les observateurs qui ne manquent pas de souffle pour faire l’éloge du fédéralisme à la Nigériane. En effet, ce pays est réparti en 36 Etats et 744 gouvernements locaux. La capitale de l’Etat fédérale est, depuis 1991, transférée à Abuja, alors que Lagos reste le poumon économique du pays. Si tous les espoirs sont permis face aux potentialités énormes du Nigeria, il n’en demeure pas moins que l’envolée économique reste liée à la paix civile, menacée par des conflits religieux et par les violences dans le delta du Niger.
Pétrole et gaz
Membre de l’OPEP depuis 1971, le Nigeria est en perpétuelle réforme depuis les années 80. Le processus s’est accéléré durant le second mandat du président Obasanjo, qui a libéralisé l’import, le taux de change de la monnaie locale (naira), réformé la fiscalité et le secteur bancaire et introduit une nouvelle loi sur les fonds de pension. Ces assouplissements n’ont pas touché la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), encore moins la Nigerian Liquefied Natural Gas Company (NLNGC), restées deux bras armés de l’Etat dans les secteurs du pétrole et du gaz.
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